Auteur : Nick Grous, directeur adjoint du portefeuille chez Ark Invest ; traduit par : AIMan@金色财经
La semaine dernière, la Federal Housing Finance Agency (FHFA) des États-Unis a demandé à Fannie Mae et Freddie Mac de proposer de considérer les avoirs en cryptomonnaies (mais uniquement ceux détenus sur des échanges centralisés réglementés aux États-Unis) comme des actifs dans l'évaluation des risques des prêts hypothécaires résidentiels unifamiliaux. Cette directive ne nécessite pas la conversion des cryptomonnaies en dollars américains et n'inclut pas les cryptomonnaies détenues dans des portefeuilles auto-hébergés. La directive exige également la mise en place de mesures de contrôle des risques, telles que la prise en compte de la volatilité du marché des cryptomonnaies et la limitation du montant de cryptomonnaies pouvant être comptabilisé comme réserves.
Cette directive a établi un tout nouveau pont entre le marché hypothécaire américain, basé sur un capital et une échelle de 12 000 milliards de dollars, et la blockchain. Si la Federal Housing Finance Agency finalise cette règle, elle pourrait créer un précédent pour une utilisation plus large des prêts hypothécaires et des actifs cryptographiques, de sorte que les bilans basés sur la blockchain pourraient avoir un impact significatif sur le marché hypothécaire en simplifiant le processus de souscription, en réduisant les coûts de transaction et en permettant des outils hypothécaires liés aux tokens.
Selon un sondage réalisé par CryptoSlate, 21 % des adultes américains possèdent des actifs numériques en 2025. Parmi environ 55 millions de personnes possédant des actifs cryptographiques, 6 millions détiennent en moyenne plus de 100 000 dollars d'actifs. Étant donné la richesse accumulée par les individus sur la blockchain, l'impact des actifs cryptographiques sur le marché du crédit pourrait devenir significatif.
Selon les données de la loi sur la divulgation des prêts hypothécaires (HMDA) de 2024 d'iEmergent, environ 6 millions de prêts hypothécaires ont été accordés aux États-Unis l'année dernière, d'une valeur de 1,82 trillion de dollars, ce qui signifie que le montant moyen des prêts est d'environ 340 000 dollars. En se basant sur ce calcul, si seulement 5 % des emprunteurs hypothécaires incluent des actifs cryptographiques dans leur demande, alors environ 305 000 personnes seraient éligibles pour obtenir un prêt hypothécaire dans ce nouveau cadre, soutenant ainsi une taille d'émission de 100 milliards de dollars. Pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de l'adoption, le montant des prêts hypothécaires augmenterait d'environ 20 milliards de dollars.
Notre méthode est uniquement basée sur le taux de pénétration × la taille moyenne des transactions, en supposant que le multiplicateur de levier ou la vitesse de transaction ne changent pas, donc le potentiel à la hausse pourrait augmenter considérablement. Ce développement réglementaire est en accord avec l'argument d'ARK, selon lequel les crypto-monnaies vont restructurer le système financier traditionnel avec une plus grande transparence, un degré d'automatisation et d'interopérabilité.
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Ark : premier pas des cryptoactifs dans le marché du logement américain
Auteur : Nick Grous, directeur adjoint du portefeuille chez Ark Invest ; traduit par : AIMan@金色财经
La semaine dernière, la Federal Housing Finance Agency (FHFA) des États-Unis a demandé à Fannie Mae et Freddie Mac de proposer de considérer les avoirs en cryptomonnaies (mais uniquement ceux détenus sur des échanges centralisés réglementés aux États-Unis) comme des actifs dans l'évaluation des risques des prêts hypothécaires résidentiels unifamiliaux. Cette directive ne nécessite pas la conversion des cryptomonnaies en dollars américains et n'inclut pas les cryptomonnaies détenues dans des portefeuilles auto-hébergés. La directive exige également la mise en place de mesures de contrôle des risques, telles que la prise en compte de la volatilité du marché des cryptomonnaies et la limitation du montant de cryptomonnaies pouvant être comptabilisé comme réserves.
Cette directive a établi un tout nouveau pont entre le marché hypothécaire américain, basé sur un capital et une échelle de 12 000 milliards de dollars, et la blockchain. Si la Federal Housing Finance Agency finalise cette règle, elle pourrait créer un précédent pour une utilisation plus large des prêts hypothécaires et des actifs cryptographiques, de sorte que les bilans basés sur la blockchain pourraient avoir un impact significatif sur le marché hypothécaire en simplifiant le processus de souscription, en réduisant les coûts de transaction et en permettant des outils hypothécaires liés aux tokens.
Selon un sondage réalisé par CryptoSlate, 21 % des adultes américains possèdent des actifs numériques en 2025. Parmi environ 55 millions de personnes possédant des actifs cryptographiques, 6 millions détiennent en moyenne plus de 100 000 dollars d'actifs. Étant donné la richesse accumulée par les individus sur la blockchain, l'impact des actifs cryptographiques sur le marché du crédit pourrait devenir significatif.
Selon les données de la loi sur la divulgation des prêts hypothécaires (HMDA) de 2024 d'iEmergent, environ 6 millions de prêts hypothécaires ont été accordés aux États-Unis l'année dernière, d'une valeur de 1,82 trillion de dollars, ce qui signifie que le montant moyen des prêts est d'environ 340 000 dollars. En se basant sur ce calcul, si seulement 5 % des emprunteurs hypothécaires incluent des actifs cryptographiques dans leur demande, alors environ 305 000 personnes seraient éligibles pour obtenir un prêt hypothécaire dans ce nouveau cadre, soutenant ainsi une taille d'émission de 100 milliards de dollars. Pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de l'adoption, le montant des prêts hypothécaires augmenterait d'environ 20 milliards de dollars.
Notre méthode est uniquement basée sur le taux de pénétration × la taille moyenne des transactions, en supposant que le multiplicateur de levier ou la vitesse de transaction ne changent pas, donc le potentiel à la hausse pourrait augmenter considérablement. Ce développement réglementaire est en accord avec l'argument d'ARK, selon lequel les crypto-monnaies vont restructurer le système financier traditionnel avec une plus grande transparence, un degré d'automatisation et d'interopérabilité.